L'entreprise numérique, le business en ligne, c'est bien plus
qu'un beau site internet ou une page Facebook.
Vendre sur le web, que ce soient des produits, des services ou
des webinaires, est une activité soumise à de nombreuses lois
que la plupart des petits entrepreneurs ignorent, et qui
pourtant, peuvent être à leur avantage.
Ce sont aussi règles de gestion à respecter, qui ne sont pas du
ressort du conseil d'un comptable, ni d'un webmaster ou d'une
agence de marketing.
Avez-vous déjà
pensé à protéger légalement la marque de votre
entreprise, logo, slogan, votre site internet, son
nom de domaine, son graphisme ou encore tout autre
signe distinctif de votre activité commerciale?
Avant d’investir des sommes importantes dans vos
projets, de faire de la publicité, de solliciter des
offres de service, de communiquer sur votre
activité, d’être accompagné, il faut vous assurer
d’en être le premier propriétaire et surtout de bien
pouvoir le prouver.
N’importe qui, trouvant vos créations géniales,
pourrait s’en emparer et les développer à votre insu
dans un autre coin de Belgique ou du monde, et pire
encore, se retourner contre vous pour vous interdire
de les exploiter.
Vous pourriez être forcé de céder le nom de domaine de
votre site internet, d'effacer vos pages sur les
réseaux sociaux, encore pire changer l'enseigne de votre propre
espace public. (magasin, restaurant, cabinet, etc…)
Personne n’est à l’abri d’un usage frauduleux de la
notoriété d’une enseigne ou d’un site internet, ni
d’une confusion médiatique avec une entreprise
homonyme, ou pire en difficulté, en faillite.
Absurde, aberrant, illogique… Malheureusement non,
il s’agit des lois sur la propriété intellectuelle
et les droits d’auteurs, une matière que l’on pense,
à tord, uniquement réservée à la culture, la
musique, l’édition de livres, la photographie,…
Et de qui, d’où vient le danger?
- de l’entrepreneuriat sur internet, de la
multiplication des nouvelles petites entreprises qui
cherchent à s’imposer par tous moyens, toutes voies
légales, sur des marchés où la concurrence devient
de plus en plus rude,
- des stratégies d’investisseurs étrangers, russes,
chinois, américains, pour s’implanter,
- d’arnaqueurs connaissant les astuces légales pour
rançonner leurs victimes.
Plus l'entreprise devient visible, plus grands sont les risques
de se faire repérer.
De nombreux entrepreneurs de longue date,
commerçants et starters, croient que leur
dénomination est suffisamment protégée si elle est
inscrite comme nom commercial a la Banque Carrefour
des Entreprises. Grave méprise qui peut devenir
source d’un conflit aux lourdes conséquences, et pas
certain d’être gagné à leur avantage. En fait,
l'inscription du nom commercial ne vise pas à
protéger le nom de leur produit, service ou logo.
Pour cela il faut enregistrer officiellement, être
le premier à « déposer » la marque®.
En exemple, la marque « Tipik » récemment
enregistrée par la RTBF qui lui donne priorité sur
le signe exploité par l’agence de communication «
Tipik » depuis 15 ans. Bien que du métier, l’agence
n’a pris aucune précaution et se voit contrainte de
perdre « Tipik ».
Pourtant, les frais liés à un enregistrement de
marque sont minimes, de l’ordre de 25 à 50 euros par
an, payables d’avance pour 10 ans.
Pour bien comprendre les enjeux, le site de l’avocat
bruxellois Frédéric Lejeune est une référence
inspirante :
www.fredericlejeune.be/droits-intellectuels/droits-des-marques/
La protection
des noms de domaine et la surveillance de leur notoriété
sur internet sont des activités juridiques très
spécifiques à ne pas confondre avec la création d'un
site (webmaster, infographiste, agence web) ni le
référencement dans les moteurs de recherche (SEO/SEA,
adwords google, etc...)
Outre la protection, une marque déposée peut
offrir des avantages non négligeables, sous
certaines conditions.
Ils sont peu connus des petites entreprises :
- une notoriété accrue dans les algorithmes des
réseaux sociaux
- un référencement plus efficace par les moteurs de
recherche
- une visibilité de confiance auprès des clients «
grands comptes » et fournisseurs
- un capital croissant en propriété intellectuelle,
qui peut se louer et se vendre
- des avantages fiscaux par l’exploitation des
créations
- des revenus passifs de droits d’auteur soumis à
une fiscalité réduite
- une certification qui peut servir de gage, de
garantie pour un crédit bancaire
- un argument de poids pour défendre vos droits en
cas d'usage frauduleux
- une protection du patrimoine qui n’est pas
saisissable en cas de problèmes financiers
- une transmission facile et peu taxée entre
personnes (revente, succession, etc…)
Et encore bien d’autres fiscalement intéressants
pour les entrepreneurs en société…
L'enregistrement d'une marque, même si elle parait disponible,
tout comme un nom de domaine pour un site internet, demande des
vérifications préalables, entre autres, de droits antérieurs.
L'accès à ces informations assez confidentielles n'est pas
gratuit.
Si le nom que vous avez choisi est déjà enregistré par quelqu’un
d’autre, vous risquez d'entrer en conflit avec le titulaire
(propriétaire) du nom en question qui pourrait vous en interdire
l’usage, même si vous utilisez le nom depuis longtemps, avant
lui. L’inverse est aussi vrai. Et c’est ce qui protége vos
droits sur votre propriété intellectuelle.
L'enregistrement n'est pas suffisant, encore faut-il rédiger des
contrats, utiliser les marques et laisser des traces de
l'exploitation.
L’intervention d’un mandataire agréé, ayant une obligation de
résultat, est fortement recommandée.
Il faut savoir que le dépôt de marque, l'enregistrement d'un nom
de domaine, l'exploitation d'un site internet, d'une page
Facebook peut faire l'objet d'une plainte par une personne ou
une entreprise qui estime l'existence d'une malveillance, d'un
plagiat, d'une contrefaçon, d'une usurpation d'identité,...
Tant bien même ce n'est pas volontaire, que c'est un fait de
bonne foi, les risques d'une condamnation à payer des dommages
et intérêts de plusieurs milliers d'euros est à savoir, que l'on
soit indépendant, moyenne ou grosse entreprise.
|
L’e-notoriété et l’e-réputation sont étroitement liées. La
première correspond à la visibilité d’un site web et la seconde
à la manière dont ce même site est perçu par les internautes.
L’une ne va pas sans l’autre, mais elles ne s’accordent pas
toujours!
Ainsi, un site internet peut tout à fait avoir une faible
visibilité et pourtant être très réputé. Et vice-versa : une
marque peut être très visible, sans pour autant avoir une bonne
réputation.
Une e-notoriété forte est basée sur une stratégie précise de
positionnement de l’entreprise sur internet.
Choisir un nom de domaine pour un site web, tout autant une
enseigne commerciale, demande une expertise technique, mais
aussi juridique. Très peu de webmasters connaissent et se
soucient des articles 78 et 80 du Code (belge) des Sociétés.
Le référencement naturel a donc une forte influence sur la
visibilité. Il ne faut donc pas négliger ce point important. De
plus, La gestion de l’e-réputation accroît la visibilité sur
internet. Elle renforce l’image de marque et aide à transformer
plus de prospects en clients.
En cas de retours négatifs, il est possible de rapidement agir
et corriger le tir. Dans ce domaine, mieux vaut prévenir que
guérir!
Les outils de cybersécurité peuvent amplifier la visibilité de
l'entreprise sur les moteurs de recherche (Google, Bing, ...) et
les réseaux sociaux. Par exemple, Google crée automatiquement
des fiches de référencement des entrepreneurs sur base des
données officielles certifiées.
Ces méthodes, très techniques et discrètes, ne rentrent pas dans
le métier d'un webmaster ou d'un "community manager". Elles sont
différentes des campagnes de publicités payantes au clic, (Facebook,
Google, etc...) proposées par les agences de communication et
les webmasters. Elles peuvent aussi être complémentaires et les
amplifier.
Les mentions légales |
|
Dans un esprit de transparence des relations
commerciales en ligne, le législateur a introduit
les mentions légales qui doivent figurer
obligatoirement sur un site internet. L'objectif de
ces informations est de permettre à toute personne
de contrôler et d’identifier le responsable ainsi
que l’hébergeur d’un site. Sans exception, tous les
types de sites web, y compris les pages des réseaux
sociaux, doivent afficher ces mentions obligatoires.
Elles doivent être accessibles à tous et présentes
dans la navigation du site. Ces mentions légales
sont également probantes lors des litiges devant les
tribunaux et doivent donc être adaptées
régulièrement aux activités de l'entreprise.
Les textes des mentions légales, du rgpd, des
conditions d'utilisation et de vente sont trop
importants pour être laissés à l’appréciation d’un
webmaster, d'un copié-collé ou d’un générateur
automatique trouvé sur le web. En cas de litige, de
procédure judiciaire, ces textes auront une
importance cruciale pour défendre les droits de
l'entrepreneur. Les mentions légales doivent être
rédigées par des juristes et régulièrement adaptées
aux évolutions des activités des entrepreneurs. La
plupart des webmasters, communitymanagers et
développeurs de sites ignorent à quel point ils
engagent leur responsabilité en publiant des
mentions légales sans l'aval d'un juriste.
Copie du texte de la page web
du SPF Economie :
https://news.economie.fgov.be/203681-informations-obligatoires-sur-le-site-web-de-votre-entreprise
Votre entreprise a un site web ou une page Facebook
?
Les informations suivantes doivent alors
obligatoirement y figurer
De nos jours, les entreprises ne peuvent plus se
passer d’un site web ou d’une page Facebook pour
permettre aux consommateurs, aux fournisseurs ou aux
autorités de les retrouver sur la toile. De
nombreuses entreprises ne savent cependant pas que
leur site doit mentionner une série d’informations
obligatoires, même si elles ne vendent pas de
produits ou de services en ligne.
Ces informations aident pourtant les clients à
identifier une entreprise et sont dès lors capitales
pour gagner la confiance des clients envers le site
de l’entreprise.
Nom : il s'agit du nom de votre entreprise. Si vous
n'avez pas de nom d'entreprise, utilisez votre nom
de famille.
Adresse : l'adresse à laquelle votre entreprise est
établie.
Coordonnées : les coordonnées permettant de
communiquer directement et efficacement avec votre
entreprise, par exemple un numéro de téléphone ou
une adresse e-mail. Un formulaire de contact en
ligne est aussi parfois valable sous certaines
conditions.
Numéro d'entreprise : il s'agit du numéro
d'identification unique de votre entreprise,
attribué lors de votre inscription à la
Banque-Carrefour des Entreprises. Ce numéro, composé
de 10 chiffres, commence par 0 ou 1.
Autorité de surveillance compétente : si l'exercice
de votre activité commerciale nécessite une
autorisation (p. ex. agent immobilier), vous devez
indiquer les données de l'autorité de surveillance
compétente.
Profession réglementée : dans ce cas, vous devez
indiquer l'association ou le titre professionnel,
ainsi qu'une référence aux règles professionnelles.
Numéro de TVA : si votre activité est assujettie à
la TVA, vous devez indiquer le numéro de TVA (= TVA
BE suivi du numéro d'entreprise).
Code de conduite : si votre entreprise est soumise à
un code de conduite (p.ex. centres de fitness), vous
devez le signaler et préciser l'adresse à laquelle
ce code peut être consulté.
si votre entreprise est soumise à un code de
conduite (p.ex. centres de fitness), vous devez le
signaler et préciser l'adresse à laquelle ce code
peut être consulté.
Ces obligations sont aussi valables si vous êtes
titulaire d'une profession libérale.
Vous vendez aussi des produits en ligne ?
Dans ce cas, votre site internet ou votre page
Facebook doit mentionner beaucoup plus
d’informations légalement obligatoires, comme :
le prix total ;
les principales caractéristiques ou conditions ;
le mode de paiement et de livraison ;
etc.
RGPD |
Le RGPD, c'est bien plus qu'une simple
ligne dans les conditions d'utilsation
d'un site web.
Le RGPD concerne aussi les TPE et PME,
pas que les grandes entreprises et les
multinationales de l’informatique.
Tout commerçant entrepreneur qui
investit dans sa publicité par le
marketing digital et les campagnes
e-mails sait à quel point il est
difficile d’obtenir une réaction des
personnes ciblées.
Toute entreprise traite des données à
caractère personnel dans le cadre de ses
activités : fichiers du personnel,
fichier de la clientèle et des
prospects, gestion et accès à des bases
de données. Si toutes les données ne
sont pas forcément des données à
caractère personnel, force est de
constater que nombre d’entre elles le
sont. Par conséquent, aucune entreprise
n’échappe à l’application du RGPD. La
taille de l’entreprise, son chiffre
d’affaires, son nombre de travailleurs
ou son activité importe peu : le RGPD
concerne aussi les TPE et PME.
Les grands principes du RGPD : sans oui
c'est non!
- obtenir le consentement préalable et
explicite du destinataire à recevoir les
messages
- avoir un intérêt légitime à lui
adresser de la communication
- l'informer de l'usage de ses données
qui est fait et sera fait dans le futur
- lui permettre l'accès à ces données,
avec le droit à les corriger et à se
faire oublier
- inscrire les opérations dans les
registres
Les grandes obligations administratives
du RGPD
- créer des registres et analyser
régulièrement la gestion des données de
l'entreprise
- consigner tout traitement de données
dans les registres
- archiver les consentements, leur
origine et pouvoir en apporter la preuve
- protéger les données de tout vol,
fuite ou transmission involontaire à des
tiers inconnus
- aviser immédiatement les Autorités de
tout litige ou fuite, même sans
importance
Qui peut se plaindre ? Gare aux
sanctions !
N'importe qui touché par une
communication non consentie pourra se
plaindre, même pour des motifs futiles.
Certes, le gain de cause n'est pas
acquit sans preuve suffisante, mais s'en
défendre entrainera toujours des frais,
tracas et pertes de temps pour les
entrepreneurs et commerçants.
Où sont les risques ?
- Une dénonciation par un concurrent
commercial
- Une plainte d’un tiers irrité par la
violation de ses données ou un message
non sollicité
- Un contrôle inopiné par l’Autorité de
Protection des Données
- Une erreur d’un employé de
l’entreprise ou d’un prestataire externe
Dans tous les cas, en Europe, chaque
entreprise restera responsable, à tout
moment, des données dont elle dispose et
de leur utilisation.
L'entrepreneur sera toujours
responsable. Il faudra ainsi se méfier
des usurpations d'identité et des
concurrents peu scrupuleux.
La solution : confier la responsabilité
aux experts externes
L'externalisation de la gestion et de la
protection des données est avantageuse
pour une TPE/PME.
- transfert de la responsabilité sur un
DPD externe
- décharge des formalités
administratives
- traitement optimalisé des mailinglists,
fichiers clients et prospects
- collecte des consentements
conformément au RGPD
- contrôle et qualification des adresses
- distribution des messages
électroniques par des serveurs sécurisés
- routage du courrier publicitaire par
un prestataire spécialisé (la Poste,
...)
- prospection de nouvelles cibles
- veille stratégique et e-réputation
- gestion des litiges et plaintes
- encadrement par un cabinet d'avocats
spécialisés
- relations avec les Autorités de
Contrôle, déclarations légales
- adaptation des procédures suivant
l'évolution des règlements |
|
Droits d'auteurs, images, photos
trouvées sur le web |
Sur les sites internet, mais aussi dans
les articles de blog, les publications
sur les réseaux sociaux ou encore dans
les lettres d'information électroniques,
les images illustrent et rendent plus
attractifs les contenus.
Mais d'où viennent les images?
En général sur internet, dans des
banques d’images ou sur d’autres sites…
Il est donc important de rappeler que
les images et les photos, tout comme les
textes, les programmes d’ordinateur, la
musique… qui se trouvent sur internet
sont protégés par le droit d’auteur,
pour autant qu’ils répondent aux
conditions légales pour pouvoir
bénéficier d’une telle protection.
Et même s’il ne faut pas payer pour y
avoir accès ou s’il n’y a pas de mention
de « copyright » ni de nom d’auteur,
cette protection est réelle.
En principe, quiconque veut copier,
reproduire ou réutiliser des
photographies et images doit légalement
demander l’autorisation de l’auteur. En
pratique, la plupart des auteurs
mandatent des sociétés de gestion de
droit d’auteur pour les représenter et
octroyer des licences et, en
contrepartie, percevoir les droits liés
à l’utilisation de leurs œuvres.
Attention aux banques d'images gratuites
: certaines ne sont gratuites que pour
des sites personnels. Mais d!s qu'il
s'agit d'un site commercial, il faut les
payer.
Il est donc essentiel, avant toute
utilisation d’images pour illustrer
votre site web, de vérifier :
- si les éléments qui sont utilisés sur
le site web sont susceptibles d’être
protégés par le droit d’auteur ;
- de déterminer qui sont les titulaires
des droits d’auteur dont vous devez
obtenir l’autorisation ;
- de conclure un contrat avec le ou les
auteurs et/ou leurs sociétés de gestion
;
- de conserver tous les contrats et
autorisations au cas où vous devriez
prouver ultérieurement l’existence d’un
accord avec ces derniers.
Les photographes, les agences de presse,
notamment, s'attachent les services de
sociétés spécialisées utilisant
l'intelligence artificielle pour
récupérer les droits d'auteur.
Il peut, en effet, arriver que les
détenteurs d’un site web reçoivent un
courrier d’une entreprise telle que
Permission Machine, PicRights, Copytrack,…
leur demandant de payer des droits
d’auteur pour des images utilisées sur
leur site web, même lorsque celles-ci y
sont présentes depuis des années ou que
leur site s’adresse à un public très
restreint et même lorsqu’ils disposent
d’un contrat de licence en bonne et due
forme.
Pour information, le coût de
reproduction d'une image protégée sur un
site web commercial dépend de plusieurs
facteurs, commence à 100€ jusqu'à des
milliers.
Il existe un guide très utile sur les
droits d’auteur, rédigé par le SPF
Économie :
https://economie.fgov.be/sites/default/files/Files/Entreprises/Guidelines-droits-d-auteur-pour-les-detenteurs-de-sites-web.pdf
Pour les tarifs, voir les sites de la
Sofam.be (www.sofam.be)
et de la Scam.be (www.scam.be)
|
Fiscalité |
Les implications TVA de la vente par
voie électronique sont plus complexes
que ce que l'on imagine !
C'est ainsi que les règles TVA
européennes qui s'appliquent dans un
contexte B2B diffèrent fondamentalement
des règles qui s'appliquent pour les
ventes aux particuliers. Et elles
diffèrent en outre fondamentalement de
celles applicables aux prestations de
services (électroniques).
Des réponses concrètes aux problèmes TVA
de la vente en ligne
- Quelles sont les règles applicables
aux ventes de biens par le biais de
boutiques en ligne, avec ou sans
transport ? Clients B2B, B2C et B2G :
quelle est la différence ?
- Quid si vous détenez un stock de
marchandises dans un autre Etat membre
de l'UE ?
- Quand y a-t-il ventes à distance ?
- Quelles sont les règles applicables à
la vente de services via une boutique en
ligne: Clients B2B, B2C et B2G : quelle
est la différence ?
- Quand est-il question de prestations
de services électroniques et de
télécommunication ?
- Quels sont les taux de TVA applicables
(e-books, abonnements) ?
- Quelles pièces comptables devez-vous
établir?
- Devez-vous émettre des factures ?
- Les factures que vous délivrez
doivent-elles satisfaire aux conditions
imposées par la Belgique ou dois-je
tenir compte des conditions imposées par
un autre pays ?
- Comment devez-vous déclarer ?
- Que sont les déclarations OSS ?
- Les points importants lors de l'achat
d'une boutique en ligne.
- Devez-vous avoir un numéro de TVA à
l'extérieur du pays où vous êtes
établis, p.ex. dans le pays de vos
clients ?
- Pour quelles ventes puis-je faire
usage du régime mini-one-stop-shop ?
- Parmi ces ventes, lesquelles dois-je
reprendre dans mon listing
intracommunautaire ?
Attention aux comptes Paypal : ils
doivent être déclarés
|
Les réponses à ces questions sont
multiples et dépendent de nombreux
facteurs. Avant de consulter un
professionnel, il faut pouvoir lui
présenter des éléments concrets :
produits, prix, méthodes, etc.
Le choix d'un professionnel est aussi
primordial: que ce soit un consultant,
un comptable expert fiscal, un avocat
fiscaliste, il faut le choisir selon ses
spécialisations. Tout comme un médecin,
on ne consulte pas un ophtalmologue pour
un cor au pied. Et souvent, un deuxième
avis est à conseiller.
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Tout faire soi-même? |
Tout comme ester en Justice, les procédures légales
d'enregistrement peuvent être effectuées par
l'entrepreneur lui-même. Mais en cas de refus par
l'administration, d’erreur de forme, de méprise, de
violation des droits d’un tiers, les taxes prépayées
seront perdues, voire majorées d’indemnités pouvant
atteindre plusieurs milliers d’euros.
Il faut donc mesurer les risques lorsque l'on veut
tout faire soi-même en recherchant des informations
sur internet.
Il y a du vrai (les lois) et beaucoup de mauvaises
d'interprétations. Les procédures sont complexes et
il n'y a pas de cadeau. Un oubli, une mauvaise forme
dans un dossier défendu devant un Tribunal, et
l'affaire est perdue.
Le recours aux professionnels a un prix, pas si
élevé que l'on pense, mais c'est celui d'une
certaine sérénité.
|
Travailler ensemble |
|
Pour travailler ensemble, il y a une exigence : nous
devons tous être certain de la propriété
intellectuelle.
Nous ne pouvons pas nous permettre d'investir, de
développer des projets, présenter des programmes,
gagner de la visibilité, communiquer et prospecter
des clients potentiels pour des services et des
produits dont on n'a pas tous les droits.
Plus une affaire devient visible, gagne en
popularité sur le web et surtout les réseaux
sociaux, plus les risques sont élevés d'être
repérés, surveillés et contrôlés. L'intelligence
artificielle ne laisse plus rien passer, même sur le
plus petit entrepreneur.
|
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RGPD et métiers des données |
En tant que DPO certifiés (Data Protection Officer - en français délégué à
la protection des données), nous agissons conformément à la
législation RGPD. Nous endossons la responsabilité des aspects techniques et
juridiques de la protection des données sensibles pour les
petites et moyennes entreprises. L'entrepreneuriat est également
concerné dès lors qu'il y a communication sur internet, sites
professionnels et réseaux sociaux.
Notre service juridique se charge de
la publication des mentions légales, conditions de
vente et autres informations obligatoires des sites internet.
Ces textes sont trop importants, en cas de
procédure judiciaire, pour être laissés à l’appréciation d’un webmaster ou d’un générateur automatique trouvé sur le web. Ils
doivent être rédigés et régulièrement mis à jour par des
juristes indépendants.
Nous
collectons de nombreuses informations pour évaluer la notoriété
et la réputation des entreprises sur le web.
Nous recherchons les publications sur les concurrents de
nos clients et identifions leurs stratégies de communication. La
connaissance des autres acteurs est un première étape clef pour
être plus fort sur les places de marché et gagner en visibilité.
L'analyse constitue une bonne source pour anticiper les
évolutions de l'environnement économique, ajuster les procédures
de marketing et détecter les meilleures opportunités d'affaires.
Nous intervenons également sur les critiques négatives non
fondées sur la toile (e-réputation) qui sont l'oeuvre de
personnes désoeuvrées ou de concurrents déloyaux. (Tripadvisor,
etc...) Nous veillons aux recommandations et aux retours de
satisfaction. (e-notoriété)
Ces résultats nous permettent d'optimaliser le référencement
naturel et la visibilité de nos clients.
C'est aussi un complément des campagnes publicitaires payantes
de Google, Facebook et autres.
L'exploitation des données est aussi demandée par les services
d'achats de nos clients. Internet regorge de plus en plus
d'arnaques par de faux sites, particulièrement e-commerce,
proposant des produits fantômes en usurpant l'identité et la
notoriété d'enseignes commerciales et de marques.
Nous certifions les produits et les fournisseurs en croisant les
données légales par les consultations du Moniteur, de la Banque
Carrefour des Entreprises, des registres de marques, des noms de
domaines et bien d'autres sources réservées aux professionnels
agréés.
Nous sommes intégrés dans une agence d'études de marché et de
profilage économique. Le capital de la banque d'adresses dépasse
les 800.000 fiches, entièrement sécurisées sur des ordinateurs
non connectés à internet, sans aucun risque de hacking.
Pour
les entreprises, la banque d'adresses se complète sur les
numéros de tva, les publications au Moniteur, les nouvelles
inscriptions à la Banque Carrefour. Ces informations officielles
sont obtenues par les publications publiques du SPF Economie, et
d'autres sources telles que les participations aux évènements,
visites de foires et salons professionnels.
Pour les consommateurs particuliers (données privées), la
collecte se fait par des actions volontaires : inscriptions,
sondages, évènements, concours, dégustations, cartes de
fidélité, etc...
Jusqu'en 2018, l'agence fournissait des fichiers d'adresses
postales et e-mails aux entreprises pour leurs démarchages
commerciaux. En vertu des lois sur le RGPD en vigueur depuis le
25 mai 2018 (protection de la vie privée), la revente à des
tiers d'adresses profilées est interdite. Seule l'entreprise qui
les a collectées, conformément aux procédures des lois, peut
encore en faire usage pour ses propres ventes de services et
produits.
Nous avons donc repris à notre compte la prospection de
clientèle, le démarchage commercial (infolettres, callcenter,
mailings, évènements, reportages) et la logistique de vente de
nos partenaires. Nous avons créé une maison d'édition et de
presse (ne pas confondre avec une agence de communication ou de
marketing digital) pour respecter le RGPD.
A contre-courant du marketing digital, nous nous concentrons sur
la niche traditionnelle de l'imprimé papier.
A l'heure où les technologies sont partout et les réseaux
remplacent progressivement les autres moyens de communication,
la lettre postale (carte, invitation, anniversaire, voeux) reste
solidement ancrée dans les mœurs des Belges, qui la préfèrent
aux SMS, emails et autres virtuels. 98% des Belges ouvrent
toutes les enveloppes qu'ils reçoivent à la maison,
contrairement à l'e-mail ou au sms, de plus en plus considéré
comme un spam, intrusif et agressif. (Les huissiers ne s'y
trompent pas, ils ne signifient que par courrier postal ou pli
déposé)
Qu'on le veuille ou non, recevoir une carte personnalisée dans
une enveloppe distribuée par la Poste fait toujours son petit
effet psychologique, tant auprès de la personne qui la reçoit
que de ses connaissances. Plus personnelles aussi, les cartes
postales sont également plus durables, à contre-courant de
l'époque stressée et pressée dans laquelle nous vivons.
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